La préparation mentale est considérée comme un travail servant à accroître ses aptitudes mentales et cognitives dans le but de bonifier une performance, que celle-ci soit d’ordre individuel ou collectif. Cette pratique est évidemment très répandue dans l’univers du sport, notamment pour les sportifs de haut niveau dont le moindre élément compte. En ce sens, le préparateur mental entre pleinement dans la sphère du coaching.
Si on se cantonne aux sportifs, la préparation mentale est le pendant de la préparation physique et technico-tactique.
De quoi se compose la préparation mentale ?
Elle se compose donc d’exercices, établit des bilans, élabore une stratégie et affirme des objectifs à atteindre pour performer le jour de la compétition. Cette partie du coaching mental sert à éliminer ou tout du moins à réduire au maximum toutes les pensées négatives qui vont nuire à la performance. Et les maux des athlètes sont nombreux : gestion du stress, de la pression médiatique, du regard des spectateurs, de l’adversité, peur de gagner, de perdre, de se blesser, etc.
Outre le contrôle des émotions, le préparateur mental intervient aussi dans la gestion des ressources mentales du sportif à savoir la concentration sur sa gestuelle, la confiance en soi, etc. On retrouve d’ailleurs ces mêmes ingrédients et ces mêmes problématiques chez des personnes au sein d’une configuration classique de relation d’aide.
Quels outils pour la préparation mentale ?
Pour faire progresser le sportif, le thérapeute dispose d’un arsenal d’outils et de techniques. On peut ici mentionner l’hypnose, l’imagerie mentale, la PNL, l’autosuggestion, la relaxation, la sophrologie, l’intelligence émotionnelle, etc. La routine est également très employée afin de gommer les petites imperfections, un bras un peu tremblant ou un agacement inutile. C’est pour cela que nombre d’athlètes sont attachés à leur rituel avant d’entrer sur une pelouse, de servir au tennis, de dévaler une piste en ski alpin ou de se mouvoir en parachute en altitude. Cette routine est même parfois installée par l’athlète lui-même sans en comprendre véritablement l’impact sur ses performances. On retrouve aussi les concepts clés de lâcher-prise et de bien-être qui doivent être atteints en mobilisant des énergies internes parfois enfouies. Identifier les blocages, comprendre une angoisse et puiser en soi la solution : tel est le processus.
L’objectif de la préparation mentale consiste à permettre au sportif d’exprimer au mieux son potentiel.
Elle permet aussi de révéler les points forts et les lignes de faiblesse, d’apprendre des techniques de gestion du mental et de favoriser le développement personnel applicable évidemment dans la vie de tous les jours en dehors des enceintes sportives.
Notez que le travail d’un coach mental est souvent la partie immergée de l’iceberg qui représente la préparation globale de l’athlète. En effet, l’aspect mental n’est pas tangible, reste difficilement quantifiable et prend parfois du temps pour se faire sentir. Il faut ici distinguer la préparation mentale de la préparation psychologique, laquelle interroge plus le sens de la pratique sportive et l’environnement social et familial de l’athlète. Mais toutes les deux ne s’opposent pas forcément.
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Sébastien BORCHI
Directeur EFDS®
NOS FORMATIONS EN PRESENTIEL
