Bienveillance ? Mais que cache ce mot ?

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La bienveillance est devenue un phénomène de mode, notamment dans le monde de l’entreprise. Un véritable slogan aussi dans l’éducation positive comme dans le développement personnel. Etre attentif au bonheur de l’autre, avoir de la compassion…mais attention, être bienveillant n’implique pas de devoir tout accepter sous prétexte que

Bien définir la bienveillance

Définir un terme peut parfois être plus explicite quand on s’intéresse à son opposé. Alors, pour tenter de définir ce qu’est la bienveillance, osons l’approche par son antonyme : la malveillance. La malveillance, c’est vouloir du mal à l’autre, ce que retranscrit l’expression populaire « jeter le mauvais œil ».

C’est aussi un mécanisme de défense de certains individus consistant au rejet des autres. Pourquoi ? Parce que leur image est insupportable dans le sens où elle renvoie à ses propres démons. C’est l’effet miroir. En les rejetant, la personne malveillante conserve une bonne image d’elle-même, évitant au passant de se remettre en cause.

Identifier les sources de cette malveillance permet de dévoiler une réaction quasiment de l’ordre de l’instinct : refuser l’inconfort généré par l’admiration. Admirer, c’est souvent tomber dans un mimétisme pénible, une rivalité gênante qui glisse tout doucement mais sûrement vers la jalousie ou l’envie, puis vers la malveillance.

Cette perspective crée une situation malsaine entre les parties : l’une se trouve alors en situation de dominance quand l’autre se positionne en situation d’infériorité. Justement, a contrario, la bienveillance repose sur des fondements d’estime, de respect de soi et des autres. Conclusion : l’objectif de la bienveillance n’est en rien l’admiration, d’où l’idée qu’être bienveillant ne veut pas dire tout accepter.

Peut-on être constamment bienveillant ?

Critiquer ou recadrer un comportement qui déplait dans le monde professionnel comme en privé, la bienveillance n’exclut aucunement l’exigence. Tant que la notion de respect est chevillée au corps, il est tout à fait possible d’être bienveillant y compris dans une situation de gestion de conflit.

La bienveillance, ce n’est pas être gentil et laisser tout passer pour éviter le conflit. Non, être bienveillant ne doit pas servir à dédouaner de ses responsabilités une personne. Etre bienveillant, c’est poser des cadres et des règles, en se respectant et en respectant aussi l’autre. En réalité, ce bon sens repose sur des valeurs humaines dont celle de tolérance est centrale.

Pour savoir si vous êtes bienveillant, questionnez-vous à chaque action : « suis-je respectueux dans ma manière d’agir ? ». Dans cette dimension altruiste, on retrouve les notions d’accueil, de non jugement, de compréhension ou encore de considération inconditionnelle. Dans le cadre d’une relation d’aide (accompagnement, soin, développement personnel, formation), le sophrologue offre justement sa bienveillance.

Sophrologie et bienveillance

La base de la relation d’aide est l’alliance, c’est-à-dire la relation entre le sophrologue et le sophronisé, au cours de laquelle s’engage un échange respectivement, vivant, actif et positif. Le thérapeute accueille le sophronisé dans son intégralité, sans jugement, avec une attitude rassurante reposant sur l’écoute active.

La bienveillance s’inscrit donc logiquement dans la recherche du bien-être, ce qui implique d’accepter une prise de conscience, ses émotions et ses perceptions. Alors si cette bienveillance comme définie dans ces paragraphes apparaît être une de vos valeurs clés, l’idée de vous former pour devenir sophrologue n’est pas incongrue. Croyez-en vous !

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